Ce café cultive avec bonheur sa déco années 50 conformément à son architecture: mobilier, reproduction d'une tapisserie de Jean Lurçat. La cuisine s'est améliorée avec le changement de cuisinier: ce n'est pas transcendant mais de bonne facture. Le steak Angus était bon (on aimerait que la sauce au poivre soit servie dans un petit ramequin plutôt qu'un nappage sur la viande: question de style et de degré de standing. Un détail, que le nouveau cuisinier saura entendre puisqu'il manifeste l'envie de bien faire). Mais le restaurant vaut par les qualités de la jeune serveuse. Tenue soignée et surtout un sens de la relation avec le client, qui tout en restant sobre, trahit le plaisir de travailler: une serveuse qui aime les gens sans doute. On ajoutera l'efficacité, le conseil juste et sincère et la connaissance des produits. Patron à l'écoute.